Candidatures 2021

Découvrez les candidatures au LIA 2021.

À votre avis, qui mérite un LIA ?

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Meilleur service linguistique

Selon la devise « never waste a good crisis », l’interprète de conférence Sabine Bourgeois (Idem Dito Language Solutions) a développé, en collaboration avec un développeur de logiciels, une plate-forme d’interprétation vidéo totalement autonome permettant aux interprètes de conférence de voir leurs partenaires de cabine et leurs autres collègues lorsqu’ils ou elles interprètent en ligne.

Appelée « cAPPisco », cette plate-forme d’interprétation en ligne a été réalisée par des interprètes de conférence pour des interprètes, des entreprises, des organisateur·trice·s d’événements et des auditeur·trice·s.

Sabine Bourgeois : « cAPPisco offre aux interprètes une application adaptée à leurs besoins tout en proposant une application d’écoute très conviviale pour les auditeur·trice·s et les participant ·e·s. Elle permet aux interprètes de se voir, de s’entendre et de se parler, que ce soit dans le salon ou en cabine, sans que les participant·e·s ne soient dérangé·e·s. Les auditeur·trice·s peuvent ouvrir l’application d’écoute sur un smartphone, une tablette, un laptop ou un ordinateur. »

Pour plus d’informations, consultez le site web www.cappisco.com ou regardez cette vidéo sur YouTube.

Comment motiver les jeunes à apprendre une langue qu’ils ou elles ne pratiquent pas souvent ?
Le site « Swap-Swap » permet cela en facilitant des échanges linguistiques entre jeunes de familles francophones et néerlandophones en Belgique pendant les vacances.

Création de valeur

En raison du manque de temps en cours, les jeunes sont souvent incapables d’utiliser couramment une deuxième ou une troisième langue. La meilleure façon d’améliorer rapidement ses compétences linguistiques est de passer occasionnellement du temps avec des pairs qui parlent l’autre langue. Les jeunes qui ont noué des amitiés pendant l’échange resteront motivé·e·s pour progresser dans l’autre langue. Mais comment trouver une famille d’échange ? C’est possible grâce à « Swap-Swap » !

Comment cela fonctionne-t-il ? Les enfants et les jeunes peuvent s’inscrire sur la plate-forme « Swap-Swap » avec l’aide de leurs parents et rechercher un « swap » avec un autre groupe linguistique qui leur convient. La plate-forme leur permet de prendre contact, de fixer un premier rendez-vous et, si le courant passe bien, de préparer l’échange ensemble. C’est donc possible pour les jeunes de choisir avec qui ils ou elles veulent échanger ! Le site propose également de nombreuses informations pratiques sur la manière d’aborder un échange. Comme « Swap-Swap » a été développé en collaboration avec des parents, des adolescent·e·s et leurs professeurs, la plate-forme est accessible et sécurisée pour les jeunes. « Swap-Swap » est destiné à un public de 8 à 18 ans.

Originalité

« Swap-Swap » est inspiré du modèle de la Ligue des Familles. Précédemment, celle-ci mettait les familles d’échange en contact et les informait sur la manière d’organiser un échange avec succès. Par le biais de sa plate-forme en ligne, « Swap-Swap » propose une approche innovante et unique offrant des avantages de taille :

  • Motivant : Les enfants et les jeunes peuvent participer au choix de leur swap. De plus, cette génération de jeunes aime utiliser les moyens en ligne pour établir des contacts ;
  • Approche transparente : les familles peuvent choisir elles-mêmes avec qui elles souhaitent organiser l’échange ;
  • Environnement sécurisé : « Swap-Swap » est conçu de manière à assurer la sécurité en ligne des enfants et des jeunes, notamment en mettant l’accent sur le contrôle parental.


Impact

Depuis le lancement de la plate-forme, en février 2017, plus de 520 enfants et jeunes se sont inscrit·e·s pour trouver un·e partenaire d’échange. Nous ne savons pas exactement combien d’entre eux et elles ont effectivement eu des échanges, mais nous recevons régulièrement de merveilleuses histoires par le biais de notre formulaire de feed-back. Nous apprenons également que des familles inscrites sur « Swap-Swap » communiquent les coordonnées de voisin·e·s, de membres de la famille ou d’ami·e·s à des familles qui sont à la recherche de partenaires d’échange. Bien qu’il soit difficile de quantifier cet impact, cela ne nous empêche pas de mener nos propres recherches.

Au cours de l’année académique 2020-21, nous avons collaboré avec un étudiant de master de l’UA (Université Anvers) pour examiner, sur la base d’entretiens approfondis, les avantages et les inconvénients des échanges linguistiques entre familles. Nous avons obtenu des informations utiles qui nous permettront de mieux préparer les familles à un échange linguistique. Suite à cela, nous développerons, par exemple, des jeux linguistiques en coopération avec des étudiant·e·s de la « Karel de Grote-Hogeschool » qui se destinent au métier d’enseignant·e. Les enfants et les jeunes pourront utiliser ces jeux pour améliorer leurs stratégies de communication lors de l’échange.

En 2016, Eric Bauwelinck, PDG de « Mastervoice », a écrit le livre « Voices From Above – A Journey from Onsite to Online Interpreting » sur l’évolution de l’interprétation sur site à l’interprétation en ligne : pendant la pandémie de coronavrius, les interprètes de conférence sont passés de l’interprétation sur site à l’interprétation en ligne à un rythme effréné.

Eric Bauwelinck explique : « Après une phase de gestion de crise de quelques mois, nous avons rapidement trouvé des moyens d’adapter nos solutions linguistiques à l’interprétation en ligne. Nous avons réussi à réagir rapidement, à l’aide de cinq plates-formes d’interprétation en ligne en partenariat et en interne pour des clients de niche. »

« Ainsi, nous sommes également devenus un employeur important d’interprètes de conférence pendant la crise sanitaire. En 2020 et en 2021, nous avons reçu deux prix de « Industry Wired » et de « The Enterprise Magazine » et comptions parmi les dix premiers fournisseurs de langues les plus fiables. »

Découvrez le site web de Mastervoice

Jorim Rademaker de « Manual.to » explique : « Nous avions initialement créé une plate-forme logicielle destinée à des histoires multilingues pour enfants. Nous l’utilisons actuellement pour les manuels multilingues et pour offrir des informations, des formations et des instructions de travail à des visiteur·euse·s multilingues. »

« Nous pensons que toute cette communication devrait être multilingue, et que la combinaison du langage écrit et des images en mouvement offre le meilleur des deux mondes. Nous sommes convaincus que l’existence de la langue écrite se poursuivra, même dans un monde connecté avec la vidéo et la RV. »

Entre-temps, « Manual.to » travaille pour Microsoft, Volvo Cars, les gouvernements britannique et flamand, les chemins de fer belges, etc. « Nous avons également participé à l’initiative Taalboost (Language Boost), avec Timmerwerkt et Dominiek Savio. Nous sponsorisons des initiatives telles que OffshoreWind4Kids, trustinscience.org et d’autres qui offrent une combinaison entre langue et éducation. »

Découvrez Manual.to

« De Schrijfassistenten Nederlands en Nederlands voor anderstaligen en meertaligen » (les assistants d’écriture pour le néerlandais, et le néerlandais pour les non-néerlandophones et les polyglottes) sont des applications en ligne gratuites destinées à aider les utilisateur·trice·s à leur propre niveau pendant le processus d’écriture. Le fonctionnement de « De Schrijfassistenten » est simple :

– Facile : il suffit de copier le texte dans la page web et de le soumettre à des vérifications.

– Étonnant : « De schrijfassistenten » signale les éventuelles erreurs et les passages problématiques du texte et offre également des suggestions pour enrichir le texte. « De schrijfassistenten Nederlands » (les assistants d’écriture pour le néerlandais) se concentre sur un certain nombre de caractéristiques stylistiques (répétition, utilisation de la voix passive, etc.) et offre de nombreux conseils, par exemple sur l’utilisation de mots en néerlandais de Belgique.

« De Schrijfassistent Nederlands voor anderstaligen en meertaligen » (les assistants d’écriture pour le néerlandais pour les non-néerlandophones et les polyglottes) se concentre surtout sur la détection des erreurs classiques que commettent les non-néerlandophones et les polyglottes (par exemple, l’utilisation des articles, des pronoms démonstratifs et adjectifs, etc.) et offre des nombreuses possibilités pour enrichir le texte (mots apparentés, adjectifs, etc.).

Les suggestions et solutions alternatives proposées sont basées sur « VRT Taalnet », « Taaladvies.net » et le livre « Hoe Vlaams mag uw Nederlands zijn » ? (À quel point votre néerlandais peut-il être flamand ?), ainsi que sur de nombreux matériels pédagogiques.

Meilleur projet linguistique

« The write space » est un environnement éducatif et interactif destiné aux professeurs de l’enseignement supérieur. Il offre un retour d’information personnalisé en néerlandais et en anglais sur des textes écrits par des étudiant·e·s.

La maîtrise de la langue des étudiant·e·s de l’enseignement supérieur est un sujet de préoccupation. L’université Radboud (Nimègue) vise à former les étudiant·e·s à une communication efficace en mettant l’accent sur les compétences linguistiques. De bonnes compétences en matière d’écriture sont essentielles pour réussir et progresser lors des études, et il y a encore beaucoup de progrès à réaliser en la matière.

Les professeurs jouent un rôle important dans les progrès linguistiques des élèves. Or, ils sont souvent peu enclin·e·s à commenter les aspects linguistiques des textes, en plus de donner des commentaires sur leur contenu. Les professeurs trouvent aussi qu’il est peu pratique et fastidieux d’évaluer l’aspect linguistique (néerlandais et anglais) des travaux réalisés par les étudiant·e·s. En tant qu’expert·e·s dans leur propre domaine, ils et elles ne se voient pas comme des enseignant·e·s en langues. Souvent, ils ne considèrent pas cet aspect comme faisant partie de leur travail. « The write space » a été développé pour mieux équiper les professeurs de manière à ce qu’ils ou elles offrent un retour efficace sur la qualité linguistique des textes académiques.

Cet apprentissage en ligne met à la disposition des professeurs des outils proposant un retour sur la langue, le style et la structure des textes académiques. Les professeurs peuvent ainsi contribuer au développement important des compétences en rédaction académique des élèves.

Regardez ce film sur YouTube

« MATCHeN » soutient les professionnels de la santé dans leur communication avec des allophones. Le slogan est « Plus de langue, plus de soutien ».

Concrètement, « MATCHeN » propose trois solutions linguistiques : une plate-forme de connaissances, une application et un module d’apprentissage en ligne :

  • une plate-forme de connaissances accessible et gratuite contenant des informations multilingues sur la santé ;
  • une application multilingue gratuite pour communiquer avec des allophones sur l’apprentissage de la propreté et la prise de médicaments ;
  • un module interactif gratuit d’apprentissage en ligne pour communiquer sur la sexualité avec des allophones.

Le prof. Ellen Van Praet (Université de Gand) : « “MATCHeN” est une collaboration entre l’Université de Gand, la VUB et HOGENT, qui compte sur le soutien financier de la VLAIO (Vlaams Agentschap voor Innoveren en Ondernemen, l’agence flamande pour l’innovation et l’entreprenariat). Nous collaborons avec 24 partenaires et atteignons actuellement des centaines de personnels soignants dans différents secteurs. »

« MATCHeN » s’adresse aux petites et grandes organisations de soins. Ellen Van Praet : « D’une part, nous nous concentrons sur les grandes organisations gouvernementales, les organisations faîtières, les institutions publiques et les grandes entreprises du secteur privé et public (par exemple, les hôpitaux) qui s’engagent à offrir des soins accessibles et une assistance publique aux primo-arrivants. Ils sont essentiels en tant que points d’ancrage pour la diffusion des résultats du projet auprès des petites organisations à but lucratif et objet social: organisations à but non lucratif, initiatives locales, centres de santé communautaires et groupes d’intérêt.
D’autre part, nous nous adressons également à ce grand groupe de petites organisations de soins. »

Des partenaires technologiques sont également impliqués dans le projet : Televic, The Learning Hub, Xuntar, Ghent Centre for Digital Humanities.

Nous travaillons également en étroite collaboration avec des projets connexes qui défendent l’objectif de l’accessibilité des soins, comme le tout nouveau COMON.

Pour lire des informations détaillées sur « MATCHen » et l’équipe de 12 collaborateurs, ainsi qu’une bande-annonce du projet, veuillez consulter le site web www.matchen.org

La pandémie de COVID-19 en Belgique a rapidement montré que tou·te·s les citoyen·ne·s n’ont pas un accès égal à la communication et aux conseils du gouvernement en matière de lutte contre le COVID-19.

Le projet CCI (Communication de Crise Inclusive) est un projet de recherche interdisciplinaire qui vise les échanges d’informations vers les groupes difficiles d’accès et les groupes cibles ayant des besoins spécifiques. Il s’agit notamment des allophones, des groupes vulnérables ayant un faible statut socioéconomique ou un faible niveau d’alphabétisation, des personnes aveugles ou malvoyantes, et des personnes sourdes ou malentendantes.

Pour tenter de résoudre ces problèmes de communication, le projet développe des directives validées pour une communication de crise COVID-19 plus inclusive et accessible. Ces directives tiennent compte de la diversité linguistique et socioculturelle et du degré d’alphabétisation de la population belge. Le projet veut ainsi contribuer à la lutte contre l’inégalité de l’information en Belgique et à une communication gouvernementale plus accessible et efficace, adaptée aux besoins des groupes cibles vulnérables et difficiles d’accès.

Les lignes directrices se concentrent sur la forme linguistique et multimodale spécifique de la communication gouvernementale et sur les canaux par lesquels elle peut être diffusée.

Outre le développement de lignes directrices en vue d’une communication de crise COVID-19 inclusive, le projet se concentre sur la création de produits de communication COVID-19 adaptés aux besoins spécifiques des groupes cibles. Un exemple de produits de communication déjà développés par le projet ICC sont les vidéos accessibles sur la campagne de vaccination. Les vidéos sont disponibles sur le site web www.info-coronavirus.be.

Plus d’informations sur le projet et les partenaires du consortium sont disponibles sur le site web multilingue du projet, où tous les résultats de recherche et les lignes directrices sont également publiés en vue d’une diffusion et d’une utilisation ultérieure.

Une grande campagne de relations publiques pour les professions linguistique ? Bonne idée, mais vous ressentirez bientôt le besoin de compter sur des ressources importantes.

Noa De Sutter pense que nous ne devons pas attendre cela. Comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, Noa se rend dans des classes de l’enseignement secondaire et parle avec passion de son travail d’interprète de conférence, de correctrice et de traductrice. Elle relate son parcours scolaire, la façon dont elle s’est retrouvée dans le secteur linguistique, à quoi ressemble une journée de travail moyenne, etc. Une histoire adaptée aux jeunes de 17 et 18 ans qui réfléchissent à leurs futures études et se demandent comment faire le bon choix.

Le genre de travail de relations publiques que même la meilleure agence de relations publiques ne peut offrir. Ni le meilleur plan déployé à grande échelle . Mais ce ne sera pas nécessaire si le récit de Noa est contagieux😉.

Vous souhaitez en savoir plus sur Noa ? Visitez son site web.

 

« De Database van de Zuidelijk-Nederlandse Dialecten » (Le répertoire des dialectes du néerlandais méridional) rassemble les dictionnaires des dialectes flamand, brabançon et limbourgeois et affiche les résultats de votre recherche sur une carte.

Le DZND a été réalisé en 2020 par un consortium de dialectologues, de géographes et d’informaticien·ne·s de l’Université de Gand et de l’« Instituut voor de Nederlandse Taal » (l’Institut pour la langue néerlandaise) de Leyde. Le superviseur de l’ensemble du projet était Jacques Van Keymeulen, professeur du département de linguistique néerlandaise de l’université de Gand.

Fin novembre 2021, plus de 500 000 mots-clés avaient déjà été associés à des concepts. Cela concerne environ 180 000 mots de dialecte brabançon, 180 000 mots de dialecte limbourgeois et 140 000 mots de dialecte flamand.

Le DZND est hébergé par l’Instituut voor de Nederlandse Taal.

Recherchez le répertoire: https://dsdd.ivdnt.org/DSDD/search

Meilleure publication linguistique

L’Atlas du dialecte en Flandre concerne tout ce qui rend les dialectes de Flandre si intéressants. Jamais il n’y avait eu autant de connaissances sur les dialectes en Flandre ; ce livre cartographie toutes ces connaissances. Avec des centaines de faits fascinants et de listes surprenantes, un design original comprenant des cartes linguistiques et de chouettes illustrations.

  • Pourquoi y a-t-il tant de dialectes en Flandre ?
  • Pourquoi un agriculteur ne dit-il pas simplement « cochon » à un cochon ?
  • Jusqu’où va l’influence du dialecte anversois ?
  • Y a-t-il vraiment cinquante mots dialectaux pour « bruine » ?
  • Les dialectes se perdent-ils ?
  • Pourquoi y a-t-il tant de mots dialectaux pour « coccinelle » et si peu pour « cheval » ?

L’Atlas du dialecte de Flandre a été écrit par Johan De Caluwe, Veronique De Tier, Anne-Sophie Ghyselen et Roxane Vandenberghe.

« Nederlands oefenen » : puzzles linguistiques avec 1000 mots de base. « Nederlands oefenen » est un livre destiné aux polyglottes qui apprennent le néerlandais comme langue étrangère.

Ce livre leur permettra de pratiquer la langue par le biais de mots croisés et d’autres énigmes.

Le livre couvre 1000 mots fréquemment utilisés et s’adresse aux jeunes et aux moins jeunes, aux débutants et aux apprenants avancés. Le tout est divisé en 50 énigmes thématiques. Un glossaire alphabétique distinct est inclus pour répéter ou même traduire les mots traités. Les solutions sont fournies à la fin du livre.

Le livre a été écrit par Peter Schoenaerts.

Le journal « Wablieft » a présenté le livre de puzzles et a publié un certain nombre de puzzles dans son édition d’été.

Regardez ce film sur YouTube

ISBN : 9789463882743

Meilleur événement linguistique

Depuis 2016, Belgium NLP Meetups (les meetups TLN Belgique) rassemblent des personnes intéressées par le TLN (Traitement automatique des langues). Les meetups contribuent à construire la communauté TLN belge et à promouvoir la collaboration.

L’initiateur Yves Peirsman de nlp.town : « Lors de nos soirées informelles, trois orateurs donnent une présentation sur leur travail dans le domaine des technologies linguistiques, suivie d’une session de questions-réponses avec le public. Le contenu des présentations est très varié : les universitaires parlent de leurs recherches, les entrepreneur·euse·s parlent de leur entreprise de TLN, tandis que les développeur·euse·s se concentrent sur la mise en œuvre technique des logiciels de TLN. Nous veillons à créer une atmosphère informelle lors de ces soirées et encourageons également l’interaction entre les participant·e·s. »

Lors des meetups, les gens apprennent à se connaître afin de pouvoir travailler ensemble. Les meetups aident à constituer un véritable pont entre le monde universitaire et l’industrie. La formule fait mouche : depuis leur création, les meetups connaissent une croissance continue, et les dernières fois, environ 80 personnes ont participé à chaque meetup.

Quelques points forts de ces dernières années ? Yves Peirsman : « Le meetup international après la conférence EMNLP en 2018, lors duquel nous avons notamment accueilli les créateurs de spaCy et complètement rempli un auditorium bruxellois, ainsi que le TLN Hackathon que nous avons organisé avec le gouvernement flamand. »

Les meetups ont dû être suspendus pendant la pandémie de coronavirus, et un seul meetup a pu être organisé (en novembre 2021 à Louvain), mais ils seront bientôt de retour.

En savoir plus sur les rencontres TLN en Belgique.

Quelle est la situation du néerlandais dans le monde de la traduction ? Et à quoi ressemble l’avenir ? Tel était le sujet du séminaire organisé par la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) le 29 novembre 2019 à Anvers.

Le producteur de radio Jan Hautekiet a ouvert la journée par une courte conférence intitulée « hands-on and can do ». Folkert de Vriend, chargé de mission à la Taalunie (Union pour la langue néerlandaise), a ensuite dressé l’état des lieux. La maîtrise de la langue maternelle mérite plus d’attention dans la formation de traduction. La chercheuse Eline Zenner (KU Leuven) a expliqué l’influence de l’anglais sur le néerlandais. Les termes anglais sont tout simplement cool pour de nombreux jeunes.

Hilde Van Loon, chef de la division linguistique néerlandaise de la DG Traduction de la Commission européenne, a examiné la situation d’un point de vue européen : qu’est-ce que l’UE attend des traducteur·trice·s ? L’Europe a-t-elle une préférence pour le néerlandais neutre, le néerlandais de Belgique ou le néerlandais des Pays-Bas ? Non, la traduction doit avant tout être « adaptée à l’objectif ».

Fedde van Santen est codirecteur de l’académie de traduction littéraire, Amsterdam/Anvers et professeur de théorie appliquée de la traduction à l’université des sciences appliquées ITV d’Utrecht. Il est venu parler des difficultés rencontrées par les traducteur·trice·s indépendant·e·s pour les traductions au départ du néerlandais. La maîtrise de la langue maternelle mérite plus d’attention.

Après le déjeuner de réseautage, Gys-Walt van Egdom, professeur à l’université d’Utrecht, a parlé de l’enseignement de la traduction, et Miet Ooms (Webred) a approfondi les différences entre le néerlandais de Belgique ou le néerlandais des Pays-Bas.

Une discussion avec tous les orateur·trice·s invité·e·s, animée par Sébastien Devogele, a clôturé le séminaire.

Pour en savoir plus sur ce séminaire, consultez le site web de la CBTI.

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